Vallée de la Clarée
Refuge du Chardonnet
Refuge des Drayères
21/03/2016
Refuge du Chardonnet 2223
Crête du Chardonnet 2700
Chalets du Queyrellin 1985
Pont du Jadis 1864
Refuge des Drayères 2180
Beau, puis front d'alto cums,
le ciel se dégage en fin de journée
le ciel se dégage en fin de journée
D+ : 778m
D- : 832m
14,8 Km
D- : 832m
14,8 Km
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas... journée exceptionnelle !!!
Levée tôt, partie tôt. Je monte sans sac, traverse ce superbe vallon aux grands plateaux, aux courbes douces sous les dents de calcaires acérées. Je me surprends à monter jusqu'à la crête du Chardonnet, dans une pente assez raide expo NE. Ca fout la frousse, toute seule, avec mes skis tout fins, la descente s'annonce un moment fort...
En haut, c'est du grand spectacle : la Barre des Ecrins, là, à portée de main.
Quant aux Cerces, ce sont d'impressionnantes dents de calcaire surplombant des éboulis aux pentes raides et nues, où dégoulinent les coulées.
Ca remet fort à sa place.
On pourrait s'imaginer dans les Dolomites (enfin ce que j'en connais des photos ;-)
Un décors grandiose, légitime récompense après ce petit passage délicat.
C'est marrant de voir la maîtrise insoupçonnée dont on fait preuve quand on est seule, on n'a plus d'autre choix que celui de passer. Alors on contrôle ses peurs, et on y va ! Et finalement on se surpasse.
C'est l'expo Nord-Est qui va sauver ma descente : la neige est divine. Poudreuse, légère, sèche, parfaite. J'arrive à enchaîner quelques courbes sans tomber ! D'la bombe baby !
Bon, la suite n'est pas toujours aussi facile, et même sans sac, même avec une faible pente, même avec une excellente qualité de neige ; c'est encore une galère.
Les environs du Chardo sont le spot rêvé du ski de rando. Je reviendrai c'est sûr, avec les talons attachés cette fois, et en ayant pris un peu des cours...
Neige parfaite, surtout en faces nord, pentes toutes inclinaisons et toutes orientations, y'en a pour tous les goûts.
11h, comme prévu je rentre au refuge pour la session igloo avec Cyril. C'est la première fois que je vais faire ça, génial.
Ils ont commencé par accumuler un tas de neige, d'environ 3m de haut. De là, ils ont creusé la porte, puis tassé les murs sur une hauteur d' 1m.
Ensuite il découpe des "briques", à la scie, depuis l'intérieur, et les expulse par le toit ouvert, pour monter les murs. On place 2 rangées de briques, qu'on cimente au fur et à mesure avec de la neige fraîche qu'on tasse dans les trous, jusqu'à refermer entièrement le toit. La brique à l'intérieur du cercle est posée à moitié dans le vide, l'autre moitié à cheval sur les 2 briques de dessous. Et la brique arrière (extérieur du cercle), vient consolider.
Chaque brique est un bloc d'environ 60x70x45. Une fois mise en place, on découpe légèrement les angles pour les imbriquer parfaitement l'une avec l'autre. On applatit enfin chaque étage, pour pouvoir rempiler sur un socle bien plat.
L'igloo fait 6m de diamètre. Il contiendra plusieurs "pièces", et donc plusieurs dômes.
L'entrée est au nord, mais il n'y a pas de règle.
Après avoir bien bossé (on a presque fermé le premier dôme), j'ai droit à un excellent poulet au curry.
Difficile de renoncer à une nuit en igloo, mais le refuge des Drayères m'attend. La prochaine fois !
La descente en pleine aprem est physique, la neige complètement transformée, et au dessus de moi les pentes Sud Est du Queyrellin ne m'inspirent pas confiance.
J'arrive finalement en bas, et rejoins la piste damée au pont du Jadis.
Elle est longue ce soir, la montée aux Drayères...
Je suis bien, j'ai un sentiment de puissance, la conscience d'être seule à décider de mon chemin. Et la foie absolue en la bienveillance de la Vie.
L'envie de vivre et d'aimer pleinement. L'envie de m'épanouir, toujours, et de tout faire pour aider ceux que j'aime à en faire autant.
Vivre chaque seconde de la vie dans la liberté.
C'est ce que m'offre mon voyage, c'est ce que m'offre la Montagne. Merci pour ça.
Au refuge, je retrouve un des groupes d'hier, celui de Yvan Estienne. Et idem, bière, vaisselle et Scrabble. On ne change pas les bonnes vieilles habitudes...
Et, comme rien n'arrive par hasard, une place se libère peut-être pour bosser en avril ici, au refuge des Drayères... Nous verrons ;-)
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| Pointe sud de la crête du Queyrellin |
Levée tôt, partie tôt. Je monte sans sac, traverse ce superbe vallon aux grands plateaux, aux courbes douces sous les dents de calcaires acérées. Je me surprends à monter jusqu'à la crête du Chardonnet, dans une pente assez raide expo NE. Ca fout la frousse, toute seule, avec mes skis tout fins, la descente s'annonce un moment fort...
En haut, c'est du grand spectacle : la Barre des Ecrins, là, à portée de main.
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| Vue sur le plateau au dessus du refuge |
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| La Barre dans les nuages |
Ca remet fort à sa place.
On pourrait s'imaginer dans les Dolomites (enfin ce que j'en connais des photos ;-)
Un décors grandiose, légitime récompense après ce petit passage délicat.
C'est marrant de voir la maîtrise insoupçonnée dont on fait preuve quand on est seule, on n'a plus d'autre choix que celui de passer. Alors on contrôle ses peurs, et on y va ! Et finalement on se surpasse.
C'est l'expo Nord-Est qui va sauver ma descente : la neige est divine. Poudreuse, légère, sèche, parfaite. J'arrive à enchaîner quelques courbes sans tomber ! D'la bombe baby !
Bon, la suite n'est pas toujours aussi facile, et même sans sac, même avec une faible pente, même avec une excellente qualité de neige ; c'est encore une galère.
Les environs du Chardo sont le spot rêvé du ski de rando. Je reviendrai c'est sûr, avec les talons attachés cette fois, et en ayant pris un peu des cours...
Neige parfaite, surtout en faces nord, pentes toutes inclinaisons et toutes orientations, y'en a pour tous les goûts.
11h, comme prévu je rentre au refuge pour la session igloo avec Cyril. C'est la première fois que je vais faire ça, génial.
Ils ont commencé par accumuler un tas de neige, d'environ 3m de haut. De là, ils ont creusé la porte, puis tassé les murs sur une hauteur d' 1m.
Ensuite il découpe des "briques", à la scie, depuis l'intérieur, et les expulse par le toit ouvert, pour monter les murs. On place 2 rangées de briques, qu'on cimente au fur et à mesure avec de la neige fraîche qu'on tasse dans les trous, jusqu'à refermer entièrement le toit. La brique à l'intérieur du cercle est posée à moitié dans le vide, l'autre moitié à cheval sur les 2 briques de dessous. Et la brique arrière (extérieur du cercle), vient consolider.
Chaque brique est un bloc d'environ 60x70x45. Une fois mise en place, on découpe légèrement les angles pour les imbriquer parfaitement l'une avec l'autre. On applatit enfin chaque étage, pour pouvoir rempiler sur un socle bien plat.
L'igloo fait 6m de diamètre. Il contiendra plusieurs "pièces", et donc plusieurs dômes.
L'entrée est au nord, mais il n'y a pas de règle.
Après avoir bien bossé (on a presque fermé le premier dôme), j'ai droit à un excellent poulet au curry.
Difficile de renoncer à une nuit en igloo, mais le refuge des Drayères m'attend. La prochaine fois !
La descente en pleine aprem est physique, la neige complètement transformée, et au dessus de moi les pentes Sud Est du Queyrellin ne m'inspirent pas confiance.
J'arrive finalement en bas, et rejoins la piste damée au pont du Jadis.
Elle est longue ce soir, la montée aux Drayères...
Je suis bien, j'ai un sentiment de puissance, la conscience d'être seule à décider de mon chemin. Et la foie absolue en la bienveillance de la Vie.
L'envie de vivre et d'aimer pleinement. L'envie de m'épanouir, toujours, et de tout faire pour aider ceux que j'aime à en faire autant.
Vivre chaque seconde de la vie dans la liberté.
C'est ce que m'offre mon voyage, c'est ce que m'offre la Montagne. Merci pour ça.
Au refuge, je retrouve un des groupes d'hier, celui de Yvan Estienne. Et idem, bière, vaisselle et Scrabble. On ne change pas les bonnes vieilles habitudes...
Et, comme rien n'arrive par hasard, une place se libère peut-être pour bosser en avril ici, au refuge des Drayères... Nous verrons ;-)
CARTE
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| pour plus de détails, voir openrunner, parcours de peruanita01 |
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