J13 Méditerranée

Destination finale :
Bandol
29 et 30/10/2014




Ce matin Fado ne boîte presque pas... Véto quand même, pour être sûre : apparemment ce n'est que musculaire, mais hors de question de continuer à marcher. Ouf.

Bon, c'est pas tout  ça, je ne renterai pas sans avoir piqué une tête dans la mer. Train des Pignes, Nice, puis Bandol (notre destination de vacances quand j'étais petite, souvenirs souvenirs...)




Je vais vous la faire courte, arriver sur la côte d'Azur en France, c'est certes de magnifiques paysages, mais vraiment, vraiment, une grosse concentration de... Cons. Oubliez l'hospitalité ou l'entraide, vous êtes chez les riches et ils vous le font bien sentir. Autant dire que le retour à la "civilisation" n'est pas facile. 




Un petit plongeon dans la mer, et rapide retour dans le 05...

En fait j'oublierai assez rapidement l'épisode cote d'Azur, tant le reste du voyage a été riche... En beauté, en nature, en rencontres de gens simples et vrais. En fait, j'ai même été surprise par le nombre de personnes qui sont vraiment prêtes à vous aider. Comme ça, juste pour faire plaisir, parce que le geste d'offrir, parfois, rend encore plus heureux que celui de recevoir... Je pense à Jean Louis et son magret de canard, à Christian et sa douche chaude, Josiane et Yann, Mireille, et tous les cafés et autres petites attentions bienveillantes...
Sans parler des paysages sublimes, de Dame nature dans sa plus pure expression, belle, sauvage, protégée. Quand on marche, tout prend un autre sens, le regard s'adapte au rythme des pas, et les choses apparaissent différemment. On quitte ce monde à 200 à l'heure, notre aliénation au temps qui passe n'existe plus, et c'est à ce moment là que le reste prend sa vraie valeur. Les bruits, les odeurs, mais aussi les pensées, nos propres vérités nous sautent à la gueule. On les laisse enfin s'exprimer, ça change. 


C'était une triste nouvelle qui m'attendait, quelques jours plus tard, à Embrun. Après Majo, c'est Francis qui partait. 
Alors, Majo, un grand merci Majo, car sans le savoir c'est toi qui m'a poussée sur la route.
Et toi Francis, toi qui m'accompagnais par la pensée, je te sais en paix, avec ton amoureuse, dans ce même monde où le temps n'a plus d'importance. 


"Les gens ne meurent que si on les oublie".







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