J10 Pellau

Le Pellau
Crête de la Lette
26/10/2014

Les Bez 1100
Les Sausses 730
Le Var 600
Le Pellau 1400
Crête de la Lette 
Le Brec 500

Grand soleil
D +800  m
D - 1400 m
22 Km







Dimanche, ciel gris. Je suis réveillée par les hurlements des chiens de chasse de l'autre coté de la vallée. C'est glauque, vite le petit dej, qu'on s'en aille. 

Il n'y a pas que moi que ça perturbe apparemment. Fado s’assoit, lève le museau au soleil absent, et hurle à la mort. Un hurlement de loup, un vrai ; à retourner les tripes.








Les Sausses, encore un beau village médiéval du sud de la France. Merci à Richard qui m'accueille avec un café crème (d'une valeur inestimable après des jours de café en poudre) et m'ouvre les portes de son gîte La Guérite. Très bonne adresse, avec un SPA d'un autre monde... que je visiterai un autre jour, vu l'étape d'aujourd'hui.
Dernière nouvelle, on a changé d'heure ! Donc le soleil se couche à 18h, donc on a une heure de marche en moins. Ca va pas arranger la journée.





Traversée du Var.


Jeu de piste
Après le pont suspendu, c'est la partie "free style" de la rando. Les marques sont de plus en plus espacées, puis disparaissent complètement. Et d'après mon bout de carte, il manque effectivement une liaison, mais ça à l'air de passer. Droit dans le pentu, on donne des épaules pour se frayer un passage. C'est raide, nos sacs s'accrochent à chaque pas. On finit par une escalade sauvage dans une petite barre rocheuse pour atteindre l'arrête.


Derrière nous


Devant nous

Il est 15h, on est épuisés, il nous reste une bonne dizaine de km à faire, et la nuit tombe dans 3h. Le soleil tape comme en plein mois d'août. On a plus d'eau, et c'est pas ici qu'on risque d'en trouver. Comme si ça suffisait pas, j'ai perdu le bout de carte à force de le sortir et de le ranger... vu la forêt, impossible de repérer le sentier.

Ma chance : pour une fois, ça capte. Je choisis donc l'option "coup de fil à un ami", et c'est Jacques, à distance, qui m'aide à me sortir de ce pétrin.
On court sur la crête de la Lette, on court dans la descente et on arrive sur les hauteurs du Brec aux dernières lueurs du jour ! Je trouve enfin de l'eau dans un vieux bidon abandonné par des ouvriers sur un chantier.
Je m'apprête à planter la tente, mais un aboiement bien grave me fait lever la tête juste à temps pour voir un patou (sauvage ou pas ?) s'enfuir dans la montagne. Très bien, nuit ou pas, je vais pousser un peu plus près du village...

Pour finir... au camping, OUVERT !












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